Des chercheurs du College of Engineering de l’Oregon State University ont franchi une étape décisive vers la fabrication rapide d’écrans d’ordinateurs souples et d’autres dispositifs électroniques étirables, y compris des robots souples. Cette avancée ouvre la voie à l’impression 3D de structures complexes de grande taille avec un alliage de gallium très conducteur.
Les chercheurs ont intégré des nanoparticules de nickel dans un métal liquide, le galinstan (alliage de gallium, d’indium, et d’étain) pour l’épaissir et le transformer en une pâte avec une consistance appropriée pour la fabrication additive (impression 3D).
Les alliages de gallium sont déjà utilisés comme matériau conducteur dans l’électronique flexible; ils ont en effet une faible toxicité et une bonne conductivité, sont peu coûteux et “auto-cicatrisants”. Mais jusqu’ici impraticabilité des alliages était limitée à 2 dimensions. Pour cette étude, les chercheurs ont réussi à imprimer des structures jusqu’à 10 millimètres de haut et 20 millimètres de large.
Le champ d’applications de ce type de matériau porte sur une large gamme de produits, des textiles électriquement conducteurs aux écrans souples, aux combinaisons haptiques, aux antennes ou encore aux capteurs biomédicaux.
Les résultats de la recherche ont récemment été publiés dans Advanced Materials Technologies.
Source: http://today.oregonstate.edu– 05/03/18
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