Entre les mastodontes du luxe, les géants de la fast-fashion et les créateurs atypiques, Balzac Paris s’installe en 2014 dans le créneau de l’industrie textile avec un modèle économique bien rôdé qui rappelle celui de son concurrent Sézane : des collections éphémères, produites en quantités limitées (entre 100 et 1000 exemplaires par référence), renouvelées tous les mois et uniquement disponibles en ligne. Dès 2014, la marque s’est entouré des mêmes fournisseurs portugais que ceux d’Isabel Marant et Max Mara, “un bon compromis qualitatif en limitant l’empreinte carbone”.
Deux fois par an, Balzac Paris s’engage à recycler les chutes de tissus de leurs collections passées en revisitant les succès de la saison en cours dans des modèles produits en éditions ultra-limitées et à prix réduits. Une idée ingénieuse que la marque étend à l’ensemble de sa collection.
Avec un chiffre d’affaire de plus de 3 millions d’euros sur l’année 2017 (+50%), Balzac poursuit son ascension avec de nouvelles collaborations (Maison Baluchon, La Redoute et Maison Lejaby l’été prochain) et planche déjà sur de nouveaux tissus recyclés pour ses prochaines collections.
Source: o.nouvelobs.com – 18/09/2018