Les ingénieurs et les biologistes du MIT se sont associés pour concevoir un nouveau «matériau vivant», une feuille d’hydrogel résistante, élastique et biocompatible injectée avec des cellules vivantes qui sont programmées génétiquement pour s’allumer en présence de certains produits chimiques.
Dans un article publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, les chercheurs démontrent le potentiel du nouveau matériau pour détecter les produits chimiques, tant dans l’environnement que dans le corps humain. L’équipe a fabriqué divers capteurs portables avec de l’hydrogel cellulaire-infusé, y compris un gant en caoutchouc avec les doigts qui brillent après avoir touché une surface chimiquement contaminée, et des bandages qui s’allument quand il sont en contact avec des produits chimiques sur la peau d’une personne. Les scientifiques envisagent des produits fabriqués à partir de matériaux vivants, tels que des gants et des semelles en caoutchouc pour la détection chimique, ou des pansements, des patchs et même des vêtements qui peuvent détecter des signes d’infection ou de maladie.
Cette recherche a été soutenue, en partie, par le Bureau de la recherche navale, la National Science Foundation et les National Institutes of Health.
Source: news.mit.edu – 15/02/2017