Les habitats gonflables placés en orbite autour de la Terre sont potentiellement en danger, étant donné que le vide de l’espace est jonché de débris spatiaux, de fragments de fusée et de vaisseaux spatiaux. La plupart des débris sont minuscules mais il y a aussi des millions d’objets naturels en orbite appelés micrométéorites.
Aujourd’hui, il y a au moins trois structures gonflables en orbite autour de la Terre. Ces modules interconnectés, extensibles et flexibles, pourraient constituer une façon rentable et sûre de garder des personnes en orbite autour de la Terre. Une équipe de professeurs et d’étudiants diplômés de l’Université aéronautique Embry-Riddle aident la NASA à répondre à des questions sur les conditions de vie dans ces structures en forme de ballon.
Ils créent une nouvelle génération de capteurs en utilisant un type de nanotubes de carbone appelé buckypaper , suffisamment sensible pour détecter des impacts même faibles. Ils pourraient surveiller plus précisément la tension de la structure gonflable et repérer les impacts des micrométéorites presque invisibles. L’équipe d’Embry-Riddle fabrique des capteurs de contrainte hautement sensibles qui offrent des propriétés électromécaniques uniques ou «piézorésistives» lorsqu’ils sont soumis à des déformations mécaniques.
L’équipe, en collaboration avec LUNA Innovations Inc., (une société leader dans la détection par fibres optiques ), a reçu une subvention Phase I de 125 000 $ en 2016 pour commencer à travailler sur deux prototypes de capteurs, pour permettre la surveillance de la structure et la détection des impacts dans les habitats spatiaux.
La structure extensible Beam actuellement amarrée à la Station Spatiale Internationale, construite par Bigelow Aerospace, est faite de plusieurs feuilles de matériaux flexibles de type Kevlar avec de la mousse de polymère vinylique à cellules fermées entre les couches. Dans une configuration comme celle-ci, la coque structurelle devrait offrir un excellent résistance à l’impact et une excellente protection contre les rayonnements, supérieure aux structures métalliques existantes dans l’espace.
L’objectif ultime est de commercialiser la technologie des capteurs avec la NASA et ses affiliés.
Source: https://news.erau.edu/ – 05/03/18
Crédit image: @Bigelow Aerospace