Les chercheurs du CSIRO australien ont démontré que le ver de la capsule du cotonnier et le ver de l’épi du maïs se sont hybridés pour créer une chenille vorace susceptible d’être très résistante aux pesticides.
Le ver Helicoverpa armigera et le ver Helicoverpa zea se nourrissent de plus de 200 types de cultures, dont le coton, la tomate, le maïs, le soja et les pois chiches. Ces dommages coûtent aux agriculteurs australiens et dans le monde 6 milliards de dollars par an en pertes de production. Les chercheurs du CSIRO ont collaboré au sein d’une équipe internationale qui, l’année dernière, a achevé un projet de huit ans visant à cartographier le génome des deux chenilles. Ils ont donc utilisé les génomes cartographiés pour confirmer l’existence de plusieurs chenilles hybrides au Brésil.
L’auteur principal du rapport, le Dr Craig Anderson, de l’Université d’Edimbourg, a déclaré que la recherche du CSIRO “a de vastes implications pour la communauté agricole à travers les Amériques”. En plus de l’impact déjà ressenti en Amérique du Sud, on estime que 65% de la production agricole des États-Unis risquent d’être affectés si le ver Helicoverpa armigera, ravageur du coton, s’y installe.
Source: https://www.eurekalert.org/ -05/04/18