Des chercheurs de l’IIT Kharagpur en Inde ont développé une approche unique consistant à produire de l’électricité à partir du séchage de vêtements dans une ambiance naturelle.
En utilisant de minuscules canaux, appelés nanocanaux, dans le réseau de tissus à base de cellulose traditionnellement tissés, la production d’énergie électrique a été rendue possible par la réalisation d’un mouvement guidé d’une eau saline dans un process d’évaporation continue naturelle. La génération d’énergie électrique est activée en mettant en jeu le mouvement ionique spontané induit à travers les nanopores du tissu, en raison de la capillarité et de l’évaporation simultanée de l’eau, en puisant l’énergie thermique de la température ambiante.
Les chercheurs ont mis à l’échelle l’ensemble de ce processus en utilisant un grand nombre de vêtements (environ 50, d’une superficie de 3 000 mètres carrés) séchés en tandem par des blanchisseurs dans un village éloigné. Connectés à un super-condensateur commercial, les chercheurs ont pu charger de manière fiable jusqu’à environ 10 volts en presque 24 heures. Cette énergie stockée suffit à faire briller une LED blanche pendant plus d’une heure.
L’innovation frugale ci-dessus démontre que le textile humide ordinaire à base de cellulose, généralement séché à l’air naturel, peut suffire à servir la communauté défavorisée dans son ensemble pour répondre aux besoins essentiels en énergie dans les régions éloignées. Par rapport aux méthodes existantes de récupération d’énergie à partir de ressources complexes, la production d’électricité se produit dans un environnement naturel.
La recherche a récemment été publiée dans Nano Letters .
Source: https://news.careers360.com -17/09/19