La dernière collection baptisée Deep Web de la créatrice Flora Miranda, diplômée de l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers, explique le processus d’enseignement d’une machine sur ce qu’est un vêtement et sur la façon dont il est fabriqué.
La collection présentée lors de la dernière Fashion Week de Paris, inspirée de l’image de l’artiste transgenre américaine Amanda Lepore, présente au public le concept de «Machine Learning». Chaque design de la collection joue avec une silhouette féminine.
S’appuyant sur la catégorisation stricte qu’implique un ordinateur et sur la manière dont les ordinateurs traitent une grande variété de genres, la créatrice, qui a exécuté des projets pour des artistes comme Iris Van Herpen, a donné à l’ordinateur un modèle à apprendre tout en lui enseignant le fonctionnement du vêtement. Son approche lui a permis d’explorer «L’apprentissage automatique», qui peut être visualisé à travers des tenues décrivant une étape du processus d’apprentissage informatique.
En utilisant la technologie pour façonner l’avenir de la mode et de la production de vêtements, la créatrice se fait un nom en créant des motifs inspirés du débat sur l’avenir de la technologie, de la beauté et de la mode. Sa dernière collection explore l’évolution de la mode au cours des dix prochaines années, tout en incitant les autres à développer, innover et repenser la mode, «en particulier parce que les machines intelligentes sont la base des processus de production modernes».
Dans le but de parler à travers les vêtements, Flora Miranda, a pour mission de défier les notions obsolètes de la haute couture, en explorant des expériences de limites physiques qui se déroulent dans des espaces réels et virtuels.
Source: https://fashnerd.com -23/01/19
Photo: Flora Miranda