L’augmentation du nombre de morsures de requin, ainsi que l’attention accrue portée par les médias aux interactions requin-humain, a suscité un intérêt croissant pour la prévention des blessures causées par les morsures de requin grâce à l’utilisation de mesures d’atténuation personnelles. La perte de sang est la principale cause de décès chez les victimes de morsures de requin. Ainsi, réduire les hémorragies peut donner plus de temps à une victime de morsure de requin prise en charge par les services d’urgence.
Bien que les combinaisons à l’épreuve des requins aient été encombrantes et encombrantes, les nouvelles avancées technologiques en matière de tissu ont permis le développement d’alternatives légères pouvant être intégrées aux combinaisons humides traditionnelles. La capacité de ces tissus à résister aux piqûres de requin n’a pas été testée scientifiquement.
Un nouveau matériau de combinaison de plongée testé par les chercheurs de la Flinders University peut aider à réduire les pertes de sang causées par les morsures de requin, à réduire le nombre de blessures et à prévenir la principale cause de décès par morsures de requin.
L’étude publiée dans PLOS ONE montre les tests effectués sur deux types de tissus de protection incorporant des fibres de polyéthylène de poids moléculaire ultra élevé (UHMWPE) sur du néoprène largement utilisé en combinaison de plongée, et compare leur résistance à la morsure au néoprène standard sans couche de protection. Neuf variantes de tissu différentes ont été étudiées à l’aide de trois tests différents, des tests de perforation et de lacération en laboratoire, ainsi que des essais sur le terrain impliquant des requins blancs.
Ces nouvelles avancées technologiques en matière de tissu ont permis de développer des alternatives légères pouvant être intégrées aux combinaisons de plongée traditionnelles. Les résultats ont montré que les fibres en UHMWPE augmentaient la résistance du néoprène aux morsures de requin. Bien que l’utilisation de fibres en UHMWPE (SharkStop et ActionTX, par exemple) puisse donc réduire les pertes de sang résultant d’une morsure de requin, des recherches sont maintenant nécessaires pour déterminer si la réduction des dommages aux tissus s’étend aux tissus humains et à la réduction des blessures.
Source: https://journals.plos.org/-18/11/19