Mode in Textile

Le Coq Sportif sort une édition très limitée de baskets à plumes

Regardez vos pieds. Ceux de vos voisins. Qu’ont-ils d’autre en commun qu’une dizaine d’orteils correctement placés ? La plupart ont succombé à l’appel des baskets. Qu’ils s’agisse de running, des fameuses Stan Smith d’Adidas, de rééditions 90’s ou encore de modèles plus habillés, les baskets sont loin de se cantonner maintenant aux seules séances de sport. Collections capsules, modèles personnalisables, éditions spéciales, l’esthétisme n’est jamais laissé de côté. Cela ne concerne malheureusement que les baskets streetwear. Les chaussures spécifiques aux différentes disciplines sont la plupart du temps limitées peu travaillées sur le plan esthétique, l’accent étant mis sur leurs seules propriétés techniques. Heureusement, notre petit frenchie Le Coq Sportif sort une édition très limitée en collaboration avec le plumassier parisien M.Marceau.

De la Haute Couture au sportswear


Trois modèles cultes de la marque ont ainsi été revisités par le jeune artisan français, Maxime Leroy. Plusieurs fois primé pour son travail de qualité il est reconnu dans le monde de la Haute Couture. Le fondateur de M.Marceau a en effet accepté de faire profiter l’équipementier français de son expertise. Après Chanel, Givenchy, ou encore Jean-Paul Gaultier, un passage dans la décoration d’intérieure, le cinéma, l’art et la photographie, Maxime Leroy a choisi un domaine d’application plus populaire pour cette nouvelle collaboration.

Trois modèles plumés

Au bout d’un mois de travail et des adaptations indispensables, une très petite collection de 47 pièces co-signée avec Le Coq Sportif est sortie des ateliers. Une première paire de baskets, destinées au running, les LCS R PRO, constituée de cuir noir a d’abord été décorée de plumes de coq roux, en rappel à la marque. Une deuxième, spécifique au tennis, la LCS T PRO, sur fond de cuir blanc, a été égayée de plumes de paon travaillées et découpées de façon à produire un effet graphique inattendu. Enfin, une troisième, pour les cyclistes, a été parsemée de fines plumes d’oie teintées en bleu.

Place à l’éthique

Et parce qu’il est consciencieux et rompu aux critiques, Maxime Leroy rassure. “Toutes les plumes viennent d’élevages spécialisés : mon sourcing est aussi éthique que possible. Je travaille beaucoup avec des plumes de mue.”

Comptez environs 500 euros pour une paire de baskets livrée dans une boîte en plexiglas.

Octobre 2018.