Le président du comité stratégique de filière « Mode et luxe », Guillaume de Seynes, a remis, le 19 janvier, les conclusions du rapport « Relocalisation et mode durable » à Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie.
En juillet dernier, l’Etat a confié au Comité stratégique de Filière (CSF) « Mode et Luxe », une étude sur les perspectives de relocalisation et de soutien à la mode durable. Cette mission visait à examiner les bénéfices et risques d’une relocalisation de certaines activités en France comme avantage comparatif face à la tendance de développement de la « mode durable », marché en pleine expansion.
Ce rapport réunit 36 propositions pour contribuer à structurer un écosystème encore plus durable et local, avec l’ambition de doubler à terme la part du « Fabriqué en France » dans la consommation de textiles, linge de maison et chaussures, pour atteindre 25 % des produits consommés.
Ce rapport a permis de dégager des convictions communes : l’intérêt pour la mode durable, la nécessité de réinterroger les modèles économiques et l’importance de promouvoir le « Fabriqué en France ». Quatre grands constats sont dressés dans le rapport, servant ainsi de point de départ aux propositions formulées :
- Le prix reste le premier facteur d’arbitrage, et le premier frein à la relocalisation d’activités
- Le tournant de la « mode durable » est une opportunité pour les créateurs et les fabricants français et européens
- Il est nécessaire de renforcer la collaboration tout au long de la chaîne de valeur
- Le soutien de la puissance publique est nécessaire
Source: https://www.conseil-national-industrie.gouv.fr/ – 20/01/21