On rapporte un nouveau développement parmi les innovations qui foisonnent dans la littérature par rapport aux propriétés d’hydrophobie et de superhydrophobie des matériaux. L’équipe du Professeur associé Antonio TRICOLI, du Nanotechnology Research Laboratory, au sein de la Research School of Engineering (RSE) de l’Australian National University (ANU), propose un revêtement nanostructuré bon marché pour limiter l’apparition de buée sur une vitre, éviter la corrosion de la coque d’un bateau ou rendre un smartphone étanche. Il s’agit d’une suspension colloïdale qui peut s’appliquer par spray sur des papiers, des métaux, des plastiques, des verres ou d’autres matériaux. Ces travaux ont fait l’objet d’une publication au mois de mai 2016 dans la revue American Chemical Society, Applied Materials & Interfaces, sous le titre « Ultra-durable and transparent self-cleaning surfaces by large-scale self-assembly of hierarchical interpenetrated polymer networks ». Les sources font état d’une combinaison à l’échelle nanométrique de deux polymères différents : l’un à structure rigide (polyméthacrylate de méthyle PMMA), l’autre à structure souple (polyuréthane PU) qui forment un réseau interpénétrant (IPN), et sur lequel on vient déposer une couche supplémentaire à base de fluorosilane. On obtient alors un revêtement transparent, superhydrophobe, autonettoyant, très résistant aux UV, et qui résiste bien à l’abrasion et aux produits chimiques. Cette approche ouvre la voie à d’autres types de revêtements fonctionnels.
Source : Futura Tech – 18/09/2016