En 2016, la DGCCRF a vérifié le respect de la réglementation sur les équipements de protection individuelle (EPI) auprès de 572 établissements. Les contrôles ont concerné des produits destinés à plusieurs activités : jardinage, horticulture, apiculture, travaux forestiers, travaux de bricolage ou de chantier, et sports de glace, y compris l’alpinisme. Plus d’un quart des établissements, eux-mêmes de nature variée, se sont trouvés en anomalie.
Les enquêteurs ont procédé dans un premier temps à un examen visuel et documentaire des équipements (91 échantillons contrôlés), afin de cibler ensuite les produits à faire analyser en laboratoire.
Résultats: 75 modèles de produits non conformes, dont 5 dangereux, 91 avertissements, 40 injonctions
Faute de s’approprier les référentiels en vigueur, les opérateurs proposent sur le marché des équipements de protection individuelle qui, majoritairement, ne répondent pas à tous les critères réglementaires et normatifs applicables. La méconnaissance des textes touche des acteurs économiques diversifiés, même si, par nécessité, les responsables de la première mise sur le marché maîtrisent mieux la réglementation. La bonne diffusion des connaissances réglementaires demeure donc un enjeu majeur de la filière EPI.
À la suite de l’enquête, la plupart des opérateurs contrôlés ont fait preuve de réactivité pour corriger les lacunes observées (sauf dans certaines niches d’activité telles que l’apiculture, moins imprégnée des dispositions réglementaires). Toutefois, la fréquence des anomalies de marquage, de documentation et d’information aux différents stades de présentation des produits au public, rend indispensable de poursuivre les contrôles dans l’ensemble de la filière.
Source: https://www.economie.gouv.fr/ – 30/05/18