Actuellement, les étiquettes d’identification par radiofréquence RFID se présentent le plus souvent sous la forme d’étiquettes à base de papier dotées d’une simple antenne et d’une puce mémoire. Elles agissent comme des signatures intelligentes tout au long de la chaîne d’approvisionnement, transmettant des informations à un lecteur de radiofréquence sur l’identité, l’état ou l’emplacement d’un produit donné.
L’Auto-ID Lab du MIT américain est depuis longtemps à l’avant-garde du développement de la technologie RFID. Aujour’hui, les ingénieurs de ce groupe font évoluer la technologie vers une nouvelle fonction: la détection. Ils ont mis au point une nouvelle configuration de capteurs d’étiquettes RFID ultra-haute fréquence, ou UHF, qui détecte les pics de glucose et transmet sans fil ces informations. À l’avenir, l’équipe prévoit d’adapter l’étiquette pour détecter les produits chimiques et les gaz présents dans l’environnement, tels que le monoxyde de carbone.
L’équipe a travaillé chaque puce mémoire dans une étiquette RFID avec une antenne radio-fréquence standard. Dans une étape clé, les chercheurs ont construit un circuit simple autour de la puce mémoire, permettant à la puce de passer à un mode d’assistance énergétique local uniquement lorsqu’elle détecte un certain stimulus. Dans ce mode assisté (connu sous le nom de mode passif assisté par batterie, ou BAP), la puce émet un nouveau code de protocole, distinct du code normal qu’elle transmet lorsqu’elle est en mode passif. Un lecteur peut alors interpréter ce nouveau code comme un signal indiquant qu’un stimulus d’intérêt a été détecté.
À titre de démonstration, les chercheurs ont mis au point un capteur RFID de glucose. À l’avenir, ils envisagent de développer un détecteur RFID de monoxyde de carbone en combinant sa conception avec différents types d’électrodes conçues pour produire une charge en présence du gaz.
Source: http://news.mit.edu/ – 14/06/18