C’est un capteur d’un genre totalement nouveau. Il se présente sous la forme d’une minuscule fibre d’élastomère, qui intègre divers matériaux, tels que des électrodes ou des polymères nano-composites. Cette fibre est capable de ressentir très précisément chaque pression et distorsion exercée sur elle, et peut se déformer de près de 500%, avant de retourner à sa taille initiale. Un candidat idéal pour concevoir des textiles intelligents, équiper des prothèses médicales ou constituer des nerfs artificiels pour la robotique.
Cette découverte sort du Laboratoire des fibres et matériaux photoniques FIMAP, dirigé par Fabien Sorin à la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur de l’EPFL. Les chercheurs y ont mis au point un procédé simple et rapide pour intégrer toutes sortes de microstructures au cœur de fibres super-élastiques. En plaçant plusieurs électrodes à des emplacements stratégiques, les fibres deviennent des capteurs extrêmement sensibles. Le procédé permet de produire plusieurs centaines de mètres de fibres en peu de temps. Il est décrit dans Advanced materials.
les chercheurs envisagent de nombreuses autres applications. Cela d’autant que leur procédé de fabrication est facilement adaptable pour une production à grande échelle. Un atout pour le secteur industriel. Le secteur du textile a déjà exprimé un fort intérêt pour cette nouvelle technologie, et des brevets ont été déposés.
Source: https://actu.epfl.ch/ -25/05/18