Ces dernières années, des fibres optiques ont fait office de capteur pour détecter d’une part, tels des thermomètres les variations de températures et, d’autre part les contraintes, tels des nerfs artificiels.
Des chercheurs de l’EPFL ont mis au point une méthode pour qu’une fibre optique puisse identifier le type de matière solide ou liquide – avec laquelle elle est en contact. Le tout simplement en générant une onde acoustique à l’aide d’une impulsion de lumière au coeur de la fibre.
La méthode de l’EPFL consiste à générer une onde acoustique directement à l’intérieur de la fibre. L’onde, qui fait partie de la gamme des hyper-fréquences, ricoche régulièrement sur les parois de la fibre. Cet écho est modifié localement selon le matériau en contact direct avec celle-ci. Il suffit ensuite de lire l’empreinte laissée par ces échos sur la lumière à sa sortie, pour faire une cartographie de l’environnement de la fibre.
Menée au sein du Groupe Fibre Optique GFO, dirigé par Luc Thévenaz à la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur, l’étude est publiée dans Nature Communications.
Source: https://actu.epfl.ch/ – 31/07/18