Les chercheurs de la North Carolina State University ont montré dans une nouvelle étude qu’ils pouvaient enrober des fils de coton avec des enzymes, qui sont l’outil naturel pour accélérer les réactions chimiques, afin de transformer le peroxyde d’hydrogène en oxygène et en eau. L’étude de validation de principe est une étape vers la création d’une nouvelle génération de filtres chimiques.
Un fil biocatalytique avec des propriétés contrôlables de filtration des fluides a ainsi été créé en appliquant de fines couches de chitosane contenant une enzyme, la catalase, sur un fil cellulosique. Le matériau résultant intègre une fonctionnalité catalytique enzymatique avec des propriétés de revêtement protecteur du chitosane et une fonctionnalité structurelle du textile.
Cette nouvelle classe de matrices textiles biocatalytiques durables et flexibles a des propriétés multifonctionnelles avantageuses, qui sont applicables à de nombreuses applications à petite et grande échelle, y compris les réacteurs à flux contrôlé et la filtration réactive.
Désormais, les chercheurs étudient la possibilité de concevoir des filtres textiles qui pourraient servir de technologie de capture du carbone. Ils travaillent sur le revêtement des textiles avec de l’anhydrase carbonique, une enzyme qui peut transformer le dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre, en bicarbonate de soude soluble dans l’eau.
Scientists from @NCState showed they could attach enzymes – nature’s catalysts – to yarns to change hydrogen peroxide into water + oxygen. It’s a step toward a new type of chemical filter.
Now they’re working on textile filters for #carboncapture :https://t.co/qe9XVRHPMy pic.twitter.com/xBfB7O5j37
— NC State News (@NCStateNews) March 11, 2021
Source: https://news.ncsu.edu/– 11/03/21