Les chercheurs de l’Université d’État de Caroline du Nord ont découvert qu’ils pouvaient filtrer le dioxyde de carbone des mélanges d’air et de gaz à des taux prometteurs en utilisant un nouveau filtre proposé à base de textile qui combine un tissu de coton et une enzyme appelée anhydrase carbonique .
Les résultats des premiers tests en laboratoire représentent un pas en avant dans le développement d’une éventuelle nouvelle technologie de capture du carbone qui pourrait réduire les émissions de dioxyde de carbone provenant des centrales électriques à biomasse, au charbon ou au gaz naturel. Et même si le filtre devrait être considérablement agrandi, les chercheurs pensent que sa conception faciliterait cette étape par rapport aux autres solutions proposées.
La pièce maîtresse de la conception de l’équipe de recherche pour un filtre chimique proposé à base de textile est l’anhydrase carbonique, une enzyme naturelle, qui peut accélérer une réaction dans laquelle le dioxyde de carbone et l’eau se transformeront en bicarbonate, un composé du bicarbonate de soude. L’enzyme joue un rôle important dans le corps humain; il aide à transporter le dioxyde de carbone afin qu’il puisse être expiré. Pour créer le filtre, les chercheurs ont attaché l’enzyme à un tissu de coton à deux couches en trempant le tissu dans une solution contenant un matériau appelé chitosane, qui agit comme une colle.
Les chercheurs ont ensuite mené une série d’expériences pour voir dans quelle mesure leur filtre séparerait le dioxyde de carbone d’un mélange atmosphérique de dioxyde de carbone et d’azote, simulant les niveaux émis par les centrales électriques. Devant les résultats prometteurs de ces tests, ils doivent tester le filtre par rapport aux débits d’air plus rapides utilisés dans les centrales électriques commerciales, et travaillent pour tester à plus grande échelle et comparer leur technologie à d’autres technologies comparables à l’étude. En plus de tester les taux de capture du carbone des filtres, ils ont également testé le fonctionnement du filtre après cinq cycles de lavage, de séchage et de stockage. Ils ont trouvé qu’il pouvait maintenir un haut niveau de performance.
Source: https://news.ncsu.edu/– 02/06/22