Début décembre, beaucoup sont encore en phase d’échauffement. D’ici peu pourtant, afin de remplir la hotte du Père Noël, des foules entières se presseront en boutiques. D’autres, par manque de temps, de courage, ou par goût préfèreront shopper en ligne dans le confort de leur canapé. Et si les petits commerçants multiplient les alertes, on aurait tort de croire que le e-commerce séduit tant de monde. C’est ce que nous apprend l’étude du cabinet britannique Forrester publiée ce 4 décembre.
De 25 à 36 % de parts de marché pour le e-commerce en 4 ans
En réalité, aujourd’hui, dans le monde, “seulement” 700 millions de consommateurs optent pour le e-commerce. Ces achats de mode effectués en ligne représentent ainsi 25 % des parts de marché. Un chiffre qui, d’ici 2022, devrait grimper à 36 %, soit un peu plus de 670 milliards d’euros, dépensés par quelques 900 millions d’acheteurs. Mais la France n’est pas bonne élève. Elle est en effet loin de se classer parmi les têtes de liste emmenées par le Royaume Uni. Plus inquiétant, selon le cabinet Forrester, si les achats mode mondiaux en e-commerce gagneront 11 points de parts de marché dans les quatre années à venir, cette croissance côté français devrait être bien moins impressionnante, pour ne pas dire lambinante.
La France à la traîne
Concernant le taux de pénétration hexagonale, à 18%, il se traîne 7 points en dessous de la moyenne mondiale. Et l’étude ne laisse rien entrevoir de positif à ce sujet pour l’avenir. “Le marché devrait croître de 12,1% d’ici 2022, enregistrant la plus faible croissance parmi les pays de l’Union Européenne.” Ainsi les achats de mode réalisés par le biais du e-commerce, ne devraient représenter en France qu’un petit 20 % d’ici 4 ans.
Décembre 2018.