Dans un communiqué de presse diffusé la semaine dernière, Art Peck, président directeur général du groupe GAP Inc. , annonçait des mesures à venir draconiennes. A l’instar de nombreux autres enseignes de l’industrie de la mode, telles que Happychic ou Vivarte , GAP Inc. est en difficulté. Si Old Navy, Athleta et Banana Republic, les autres marques du groupe s’en sortent à peu près, le document publié sur son site témoigne d’une importante baisse de rentabilité de la marque GAP, pourtant la plus emblématique. Face à ce résultat négatif (-7% pour le troisième trimestre 2018), le PDG a annoncé la fermeture “de toute urgence” de nombreux points de ventes.
Des fermetures nécessaires pour sauver le reste du groupe
“Il y a une centaine de magasins qui ne correspondent pas à notre vision du futur pour la marque GAP, que ce soit en termes de rentabilité, d’expérience client, de tendance du trafic ou de pertinence à long terme pour la marque.” Aussi, quoi qu’il ait conscience du coût important que cela puisse représenter, Art Peck envisage-t-il de fermer très rapidement les boutiques qui posent problème. Cette “moitié inférieure” de ses effectifs représenterait en effet l’essentiel de l’activité du groupe, raison pour laquelle le PDG est “fermement résolu à [s’en] occuper de toute urgence”.
Pas de compromis possible
Si l’on ne sait pas encore lesquelles des 775 boutiques de la marque seront visées par ces fermetures, le PDG n’exclut pas la possibilité que les flagship soient également concernées. Et si la fermeté semble de mise, Art Peck n’entend pas confondre vitesse et précipitation. “Je vais agir de façon réfléchie mais agressive.”
Novembre 2018.