Afin de s’attaquer à la mesure de l’impact environnemental de la phase d’utilisation et de fin de vie de ses produits, le groupe de luxe Kering a lancé en octobre 2019 la première grande enquête du genre et a enregistré les comportements de plus de 3000 consommateurs de mode de luxe en France, au Royaume-Uni, en Italie et en Chine, aux États-Unis et au Japon. Les participants ont répondu à un large panel de questions sur les produits représentatifs qu’ils avaient acheté, y compris leur fréquence d’utilisation, la durée de vie de leurs produits et leurs comportements en matière de soins.
Grâce à cette enquête, Kering a réussi à mesurer les impacts de phase d’utilisation et de fin de vie des produits, intégrés au sein de son compte de résultat environnemental (EP&L)- qui intègre déjà les impacts environnementaux de la production de matières premières à la distribution- qui représentaient 8% des impacts totaux du cycle de vie. La majorité de l’impact de l’utilisation et de fin de vie se concentre dans la phase d’utilisation (98%), l’impact environnemental le plus important étant les émissions de gaz à effet de serre.
Kering a également l’intention d’explorer plus avant les résultats du projet pilote pour identifier les domaines d’impact matériel, où des interventions ciblées contribueraient à réduire la valeur de l’EP&L. Par exemple, pour la catégorie des produits de prêt-à-porter, les impacts de phase d’utilisation et de fin de vie représentent 23% de l’impact total du cycle de vie (contre 8% en moyenne dans toutes les catégories). Les interventions possibles pourraient inclure un programme de sensibilisation des clients ou des étiquettes d’entretien des produits pour sensibiliser les consommateurs à la manière dont les choix en phase d’utilisation influencent l’impact environnemental d’un produit.
Source: https://www.kering.com/- 08/01/21