Les deux françaises Clara Hardy et Constance Madaule ont mis au point un système de production qui consiste à faire fabriquer un non-tissé de soie par les vers du Bombyx mori (vers à soie du mûrier), dans la forme et la taille désirées, grâce au mélange de fibroïne et de séricine.
Au sein de l’incubateur de start-up du Centquatre-Paris sont présentées les premières µuvres de ces chenilles aux « super-pouvoirs ». Deux ans après sa création, la start up planchent sur son développement : les surfaces passeront ainsi bientôt de 40 m2 en 2016 à 400 m2 cette année, grâce à un atelier installé ce mois-ci au cµur des Cévennes, à Monoblet. Un autre est en projet à Madagascar. En France, les éleveurs de vers à soie sont moins de dix, dont 5 entre Drôme, Ardèche et Cévennes, qui fourniront cette année 250 000 vers à soie à Sericyne.
Sericyne se donne cinq ans pour que sa matière devienne incontournable et génère un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros.
Source: lemonde.fr – 20/03/2017