“J’ai rien à me mettre!” ou la fameuse complainte du placard plein, mais vide. Car les modeuses le savent : ce qui était tendance un jour, est totalement dépassé quelques mois plus tard. Les enseignes l’ont bien compris et créent plusieurs collections par saison. Pour l’éco-responsabilité, on repassera. Depuis quelques temps heureusement, la fripe a le vent en poupe. Là où les dépôts-ventes n’étaient autrefois que des costumeries, ils sont désormais aussi prisés que les boutiques de grandes marques. Videdressing, a profité de ce phénomène en lançant en 2009 la version numérique du recyclage de garde-robes.
Aussi la marque devenue l’une des références de son secteur, a-t-elle à coeur de mettre en avant l’aspect écologique de sa démarche. Recycler ses vêtements et accessoires plutôt que de les jeter atténue en effet l’impact sur l’environnement. Pour cette communication, Videdressing a eu l’excellente idée de s’associer à l’illustratrice Margaux Motin. La jeune femme de 39 ans est connue pour ses nombreuses collaborations dans la presse et la publicité. Son blog et ses ouvrages à l’humour décapant, dont le premier opus, J’aurais adoré être ethnologue, aux éditions Marabout, est sorti lui aussi en 2009.
Une pièce indémodable comme symbole de la mode durable
Parce que Videdressing oeuvre pour une mode durable, les équipes ont travaillé avec l’illustratrice. Elle a customisé de son trait immédiatement reconnaissable, la pièce la plus indémodable et passe-partout des placards féminins. C’est donc sur un basique tee-shirt blanc à large encolure que Margaux Motin a posé sa patte. Une broderie représentant une fashion addict face à un panier empli de vêtements orne ainsi la petite poche poitrine de cette pièce.
Cela aurait pu s’arrêter là, mais Videdressing va plus loin. Bien entendu, le tee-shirt est en coton bio. Et pour ne pas risquer un surplus qu’il faudrait péniblement écouler ou jeter, seulement 200 exemplaires de ce top estampillé “Repêche Mode” ont été édités. Ce n’est pas tout. L’intégralité des bénéfices sera reversée à la Fondation GoodPlanet. Cette fondation reconnue d’utilité publique, est présidée par Yann Arthus-Bertrand, elle a pour objet de sensibiliser à l’écologie, et d’aller vers plus d’actions concrètes en faveur de la Planète.
Octobre 2017