Des chercheurs de l’Université Northwestern ont développé une technique unique en son genre pour créer de nouvelles classes de matériaux optiques et de dispositifs qui pourraient conduire au développement de légers dispositifs de camouflage.
Pour développer leur nouveau méta matériau, les chercheurs ont combiné la lithographie top-down avec une nouvelle technique basée sur l’ADN. Le résultat final est un “super-réseau” de piles de nanoparticules maintenues ensemble avec des brins d’ADN. Les longueurs de ces brins peuvent être modifiées en réponse à certains stimuli, de sorte que les propriétés optiques des matériaux peuvent être modifiées au besoin.
Pour créer leur prototype, les chercheurs ont donc utilisé des nanoparticules d’or. Lorsqu’ils ont exposé le matériau à des solutions contenant différentes concentrations d’éthanol, ils ont constaté que les brins d’ADN changeraient de longueur, changeant à son tour la couleur du matériau en passant du noir au rouge et au vert. En utilisant des nanoparticules d’or attachées à des brins d’ADN qui rétréciraient et s’étireraient à la demande, l’équipe a pu changer la couleur du matériau; les développements futurs pourraient utiliser le mécanisme pour transformer n’importe quelle couleur, agissant comme un capteur environnemental ou médical, voire comme un dispositif de camouflage.
L’étude complète intitulée “Building Superlattices from Individual Nanoparticles via Template-Confined DNA-Mediated Assembly” a été publiée dans la revue Science.
Source: https://news.northwestern.edu/ – 18/01/18