L’Air Force Research Laboratory, localisé à la base Wright-Patterson de l’US Air Force, et le Wyss Institute for Biologically Inspired Engineering, au sein de la Harvard University, proposent une nouvelle méthode de conception et d’impression numérique pour réaliser de l’électronique souple et extensible.
Cette technique baptisée Hybrid 3D Printing met en oeuvre des encres conductrices souples (polyuréthane thermoplastique chargé d’argent) pour élaborer des circuits étirables destinés à concevoir des dispositifs électroniques portables. L’article explique qu’un tel dispositif associé à des LEDs conserve ses propriétés électroconductrices, même après un étirement de 30 %.
L’intérêt de cette méthode, qui certes intègre des composants électroniques et des capteurs non souples, est qu’elle permet d’envisager des dispositifs électroniques portables à même la peau afin d’avoir un feedback sur nos mouvements, notre température corporelle, notre état de fatigue, notre niveau d’hydratation, ou d’autres paramètres liés à notre performance. La fabrication additive autorise ainsi la réalisation de dispositifs de formes très complexes pouvant se positionner à différents endroits du corps.
En associant des capteurs imprimés et de la microélectronique sur une gaine élastiquée les chercheurs ont réalisé un dispositif capable de réagir aux mouvements d’un bras. Fabriqué selon ce principe, un capteur de pression a également été intégré dans une chaussure afin de monitorer sa démarche. D’autres recherches sont menées pour concevoir, via ce procédé de fabrication, une batterie souple et extensible ou une source d’énergie imprimée.
Source: https://www.techbriefs.com – 2018