Pour la première fois, la marque italienne d’origine française a ouvert la Fashion Week milanaise.
Pas de défilé, mais la présentation grandiose de huit collections imaginées par des designers renommés:
Hiroshi Fujiwara (qui dessine le label Fragment adoré des millennials), Pierpaolo Piccioli (par ailleurs DA de Valentino), Simone Rocha (talent irlandais qui défile à Londres), Craig Green (grand espoir de la mode masculine), Francesco Ragazzi (qui travaille au succès de la marque californienne Palm Angels), Kei Ninomiya du label Noir (grandi dans le giron de Comme des garçons), Sandro Mandrino (ex-Prada et Gucci, et qui poursuit son travail sur la gamme technique maison de Moncler baptisée « Grenoble ») et enfin Karl Templer (directeur artistique très coté à New York).
Et si Moncler change le rythme de ses collections et son offre, ce n’est pas parce que la marque se porte moins bien. C’est pour répondre au cycle de la mode, certes, mais aussi pour mieux s’adapter à une évolution plus globale du secteur et des consommateurs.
Source: lemonde.fr – 22/02/2018