Des chercheurs de l’Université américaine de Georgetown ont transformé des nanofils de cuivre en mousses métalliques qui pourraient être utilisées dans les masques faciaux et les systèmes de filtration de l’air. Les mousses filtrent efficacement, se décontaminent facilement pour être réutilisées, et sont recyclables.
Il est urgent de développer des filtres efficaces, durables et réutilisables, et la réalisation de filtres à particules efficaces utilisant des mousses métalliques à faible densité à base de nanofils combinent des surfaces extrêmement grandes avec d’excellentes propriétés mécaniques.
Selon l’étude publiée dans Nano Letters, les mousses métalliques présentent des efficacités de filtration remarquables avec un potentiel d’amélioration supplémentaire. Leur stabilité mécanique, leur légèreté, leur résistance aux produits chimiques et aux radiations, leur facilité de nettoyage et de réutilisation et leur recyclabilité font de ces mousses métalliques des filtres prometteurs pour lutter contre le COVID-19 et d’autres types de particules en suspension dans l’air.
Les chercheurs ont fabriqué des mousses métalliques en récoltant des nanofils de cuivre électrodéposés et en les moulant dans un réseau 3D autonome, qui a été solidifié par la chaleur pour former des liaisons solides. Une deuxième couche de cuivre a été ajoutée pour renforcer davantage le matériau. Lors des tests, la mousse de cuivre a conservé sa forme lorsqu’elle était pressurisée et à des vitesses d’air élevées, ce qui suggère qu’elle est durable pour les masques réutilisables ou les filtres à air et qu’elle peut être nettoyée avec du lavage ou de l’air comprimé. Selon les calculs de l’équipe, la respirabilité de leurs mousses était généralement comparable à celle des masques faciaux en polypropylène N95 disponibles dans le commerce.
Source: https://www.acs.org/– 24/03/21