Nano Sun est une jeune startup créée par une équipe de scientifiques de l’Université Technologique de Nanyang à Singapour qui vient d’ouvrir une usine d’impression 3D pour fabriquer de nouvelles membranes pour filtrer l’eau. Elles seraient 5 fois plus rapides que les membranes traditionnelles conçues à partir de polymère et céramique.
Le processus de fabrication traditionnel d’une membrane de filtration peutcomporter jusqu’à 13 étapes; afin de contourner cela, Nano Sun s’est tournée vers la fabrication additive : elle imprime en une seule fois des couches de nanofibres dePVDF (polyfluorure de vinylidène) qui, lorsqu’elles se superposent, se compressent en une fine membrane.
La startup serait capable de créer des millions de nanofibres par seconde, 5 fois plus fines qu’une mèche de cheveux. Elles seraient alors compressées en une feuille ultra mince. Cela augmenterait la surface de la membrane pour piéger ou repousser les polluants tout en permettant aux molécules d’eau de passer à travers à un débit plus rapide. En ajustant l’épaisseur ou la minceur de ces fibres non tissées mais posées les unes sur les autres, la membrane peut être transformée en membrane de microfiltration ou d’ultrafiltration.
Les premiers clients de Nano Sun sont deux grandes entreprises multinationales de semi-conducteurs basées à Singapour.
Source: https://www.3dnatives.com/ – 10/07/18