Une équipe de la University of Wisconsin-Madison, menée par le Professeur associé Xudong WANG, propose de réaliser des revêtements de sols à base de nanofibres de cellulose afin de les rendre plus respectueux de l’environnement et de rendre votre logement ou votre bureau plus autonome en énergie électrique.
Le principe consiste à élaborer, selon une méthode simple et peu onéreuse, des générateurs triboélectriques transparents en combinant des nanofibres de cellulose fonctionnalisées à des nanofibres de cellulose qui ne le sont pas. L’énergie ainsi générée par transfert électronique lorsque l’on va mettre en contact ces deux types de nanofibres en marchant simplement sur la moquette permettra d’alimenter l’éclairage d’une pièce ou de charger des batteries.
Pour les chercheurs, en extrapolant ce concept à tout environnement où l’homme pose le pied et par tout temps, il serait envisageable de disposer d’une source d’énergie beaucoup plus grande que les systèmes permettant de capter et de stocker l’énergie solaire. Des premiers essais ont permis d’atteindre, pour une surface triboélectrique de 40 cm2 et avec un seul pas, une tension de 30 V et une intensité de 90 µA. Un tel revêtement serait en outre capable de fonctionner sur des millions de cycles. Ces travaux ont été publiés en septembre 2016 dans la revue Nano Energy, sous le titre « Triboelectric nanogenerators and power-boards from cellulose nanofibrils and recycled materials ».
Quelque part on peut dire que marcher est bon pour la santé, mais qu’il sera également bon pour l’environnement, et ce grâce à des matériaux renouvelables !