Lancée en 2011 par Guillaume Gibault, la PME française est parvenue à imposer ses sous-vêtements « made in France ».
Afin d’accélérer son développement et atteindre une stature industrielle, l’ex start-up mise sur l’automatisation de ses processus de production. Comptant désormais 70 salariés, le Slip Français doit sa réussite à quatre facteurs : des produits de qualité, la touche « made in France », une approche digitale et l’essor du e-commerce. Avec 260 000 pièces commercialisées en 2017 (des slips aux espadrilles en passant par les t-shirt ou les boules de pétanque), Le Slip Français a atteint un seuil critique.
A ce titre, l’année 2017 représente un nouveau tournant majeur pour la marque tricolore. Ce futur changement d’échelle repose sur la mise en place de nouveaux modes de production. En mars dernier, le projet du Slip Français a été sélectionné par le Réseau innovation immatérielle pour l’industrie (R3iLab), soutenu par l’Etat. Cet écosystème, qui vise à promouvoir l’innovation au sein des PME du textile, va accompagner la première phase d’industrialisation de la marque tricolore et y contribuer à hauteur de 10 000 euros.
La première phase de l’amélioration de l’outil de production du Slip Français consiste à cibler les procédés à améliorer, avec le tricotage circulaire par exemple, et les innovations à mettre en µuvre. La PME mise sur une automatisation réussie pour en faire un levier de relocalisation. Cette perspective est accueillie avec un certain engouement par tout ce que le tissu industriel du textile compte de PME. Elles sont aujourd’hui une trentaine à profiter de l’essor du Slip Français qui ambitionne de commercialiser entre 350 000 et 400 000 pièces en 2018.
En misant sur des produits de qualité fabriqués en France et sur des campagnes virales sur les réseaux sociaux, Le Slip Français est devenu une sorte de modèle qui joue à fond sur sa dimension sociétale, avec le « made in France » en toile de fond.
Source: entreprendre.fr – 07/11/2017