Des ingénieurs du MIT et des collaborateurs de la Rhode Island School of Design ont développé un nouveau «tissu acoustique», sur la base d’une nouvelle fibre flexible capable de générer des impulsions électriques. L’équipe a conçu un tissu qui fonctionne comme un microphone, convertissant le son d’abord en vibrations mécaniques, puis en signaux électriques, de la même manière que nos oreilles entendent.
Tous les tissus vibrent en réponse à des sons audibles, bien que ces vibrations soient de l’ordre du nanomètre – bien trop petites pour être normalement détectées. Pour capter ces signaux imperceptibles, les chercheurs ont créé une fibre flexible qui, une fois tissée dans un tissu, se plie avec ce tissu comme des algues à la surface de l’océan.
La fibre est conçue à partir d’un matériau « piézoélectrique » qui produit un signal électrique lorsqu’il est plié ou déformé mécaniquement, permettant au tissu de convertir les vibrations sonores en signaux électriques.
Le tissu peut capturer des sons allant en décibels d’une bibliothèque silencieuse à un trafic routier intense, et déterminer la direction précise de sons soudains comme des claquements de mains. Lorsqu’il est tissé dans la doublure d’une chemise, le tissu peut détecter les caractéristiques subtiles des battements de cœur d’un porteur. Les fibres peuvent également être conçues pour générer un son, tel qu’un enregistrement de paroles, qu’un autre tissu peut détecter.
Le tissu pourrait donc aider les ingénieurs à concevoir des tissus portables capables de mesurer les signes vitaux, de surveiller la poussière spatiale dans de nouveaux types de vaisseaux spatiaux et d’écouter les signes de détérioration des bâtiments tels que les fissures et les déformations émergentes;
Having trouble hearing? Just turn up your shirt. That’s the idea behind a new “acoustic fabric,” inspired by the human ear, that converts sounds into electrical signals. The fabric can capture sounds ranging from a quiet library to heavy traffic. https://t.co/ymbQ5jzOZA pic.twitter.com/q0jde4Z4Mh
— Massachusetts Institute of Technology (MIT) (@MIT) March 17, 2022
Source: https://news.mit.edu/– 16/03/22