Mode in Textile

Opération coup de poing : collection spéciale boxe Oysho x Everlast

Dans l’art de communiquer, les marques sont devenues reines pour interpeller. Une de leurs recettes favorites est la collaboration, de préférence avec une marque issue d’univers différent, censée crédibiliser l’une, coolifier l’autre. On a ainsi le souvenir d’une collaboration récente entre Fendi et Fila, Chantal Thomas et Damart ou encore Ikea x Adidas. L’idée : casser les codes. Oysho, la marque lingerie du groupe Inditex a bien compris le principe. Ce 10 septembre, elle lance en effet une collection capsule signée Everlast, le spécialiste de la boxe.

Objectif : se démarquer

Quoi qu’elle se féminise, la boxe est pour beaucoup considérée comme appartenant à l’univers masculin, ou tout au moins, brutale, loin de la délicatesse simple et sexy de la lingerie de la marque. C’est un choix assumé. Déjà bien installée dans son domaine, Oysho entend se démarquer de ses concurrents en renforçant son offre sportswear. Plus que ça, la marque souhaite offrir aux sportives une alternative mode à ce que leur propose les géants du sport que sont Décathlon et Go Sport. Au programme donc, des vêtements et accessoires de sport avec une véritable technicité, qui ne font pas l’impasse sur la féminité.

Une communication qui dénote

Après une collection spéciale yoga, course à pied ou encore surf et ski, Oysho mise ainsi sur la boxe en s’alliant à un expert reconnu, Everlast. Toute une gamme de vêtements et accessoires dédiés, allant du tee-shirt basique aux mitaines de ring, sont donc proposées à la vente dans certaines boutiques de l’enseigne ainsi que sur son site web. Un coup de com’ coup de poing qui risque de frapper fort les esprits, tant il est loin des pratiques concurrentes. Là où celles-ci rivalisent de moyens pour occuper la scène médiatique à grands renforts d’influenceuses bien choisies et de défilés exubérants à l’instar de Victoria’s Secret, Oysho, préfère jouer la carte japonisante, discrète et prônant un mode de vie sain.

Septembre 2018.