Certaines méduses produisent de la lumière lorsqu’elles sont attaquées et reçoivent des coups. En particulier, l’Atolla Wyvillei est une méduse bioluminescente qui vit dans les abysses et qui réagit à la pression d’un choc en émettant des flashes lumineux relativement puissants.
Cette propriété a inspiré une équipe de chercheurs de la Huazhong University of Science and Technology, en Chine, qui a mis au point une nouvelle peau artificielle qui pourrait permettre à des robots humanoïdes de réagir à la douleur. Le principe repose sur la combinaison de systèmes électriques et optiques en mettant en oeuvre du polydiméthylsiloxane (PDMS), des nanofilaments d’argent et des luminophores de type ZnS:Cu. La peau artificielle ainsi développée deviendra d’autant plus luminescente qu’elle sera confrontée à une contrainte forte.
Les résultats de ces travaux de recherche ont été publiés en octobre 2017 dans la revue ACS Applied Materials and Interfaces, sous l’intitulé “Dual-mode electronic skin with integrated tactile sensing and visualized injury warning”.
Source: acs.org – 11/2017