La spiniflex, ou herbe porc-épic, est une graminée qui est largement répandue dans les régions côtières de l’Australie. Ses multiples propriétés en font un matériau de choix pour le quotidien des Aborigènes. Des chercheurs de l’Australian Institute for Bioengineering and Nanotechnology (AIBN) au sein de l’Université du Queensland ont eu l’idée d’en extraire des nanofibres de cellulose très résistantes et très fines pour renforcer divers matériaux en latex. La première application est un nouveau préservatif très fin (45 µm) et très résistant, dont les médias ont beaucoup parlé début 2016. Cependant, selon le Professeur Darren MARTIN d’autres produits pourraient être conçus en renforçant le latex avec ces nanofibres de cellulose comme par exemple des gants de chirurgien, des pansements, des séparateurs de batterie, ou encore des membranes filtrantes. Un autre aspect intéressant pour les industriels du caoutchouc est qu’il devient envisageable d’en utiliser moins pour élaborer leurs produits. Le Professeur MARTIN est également le directeur scientifique de la start-up américaine TenasiTech Pty Ltd, qui développe et commercialise des nanocomposites de haute performance (renforts de types nanocellulose, silicates lamellaires ou nanocharges carbonées) pour les marchés utilisant du polyuréthane ou de l’acrylique.
Source: www.eq.edu.au.com – 05/2016