Le magazine Deezeen met en avant la création de Scarlett Yang, diplômée en mode de Londres, l’école d’art britannique Central Saint Martins, qui a imaginé une robe transparente en utilisant des biomatériaux, des extraits d’algues et des protéines de cocon de soie, La robe réagit aux niveaux d’humidité et de température de son environnement et le biomatériau et bouge, se froisse, lorsque les niveaux d’humidité et de température augmentent et diminuent.
Lorsqu’elle entre en contact avec l’eau, la robe se décompose naturellement en 24 heures, ce qui en ferait une alternative durable aux vêtements traditionnels qui sont souvent fabriquées à plusieurs reprises jusqu’à ce qu’elles soient perfectionnées.
Pour fabriquer la robe, Yang a utilisé un modèle informatique 3D pour générer la forme texturale que le matériau prendrait avant de fabriquer numériquement un moule à l’aide des technologies d’impression 3D et de découpe laser. Le biomatériau – composé d’un mélange d’eau, de colorant coloré et d’extrait d’algue – a été inséré sous sa forme liquide dans le moule et Scarlett Yang l’a laissé se solidifier, avant d’y appliquer une protéine de cocon de soie – la séricine – sur des parties sélectives du matériau où elle voulait qu’elle se plisse et se rétracte en réponse à son environnement. La protéine a cet effet en raison de ses caractéristiques «hydrophobes».
Source: https://www.dezeen.com/– 28/08/2020