Alors que villes et campagnes se sont parées de leur blanc manteau, difficile de penser à la chaude saison des mariages. Pourtant, à cette heure-ci, nombreuses sont les futures mariées en quête de leur robe. Il se peut même qu’elles aient déjà découvert que leur budget ne collait pas avec leurs rêves. Heureusement, en 2018, de nouvelles alternatives sont disponibles pour convenir à toutes les bourses et tous les états d’esprit.
Certes, le nombre de mariages a tendance à baisser (moins 25% depuis 2000), mais encore près de 230 000 unions sont célébrées chaque année en France. Autrement dit, ce marché, qui représente quelques 3 milliards d’euros est loin d’être totalement épuisé. Selon une enquête Xerfi, les distributeurs historiques que sont Pronuptia, Point Mariage et autres Cymbelline ont la part belle avec un chiffre d’affaire 230 millions d’euros par an. Mais cela ne va pas s’inscrire dans la durée.
En effet, les moeurs changent. Qu’il s’agisse d’un manque de budget, d’un refus de dépenser dans de l’éphémère ou bien encore d’une démarche verte, les femmes ne sont plus prêtes à dépenser des fortunes dans leur robe de mariée. La concurrence s’organise.
Une robe de mariée sur mesure
Quitte à l’acheter, les futures mariées veulent une robe parfaitement conforme à leurs rêves. Pour cela, rien de tel que le sur mesure. Comme nous vous en avions déjà parlé, jadis réservé à l’élite ou aux physiques trop éloignés des standards pour trouver leur bonheur dans les boutiques traditionnelles, le sur mesure s’est démocratisé. Et surprise, cela n’est pas nécessairement hors de prix. Depuis quelques années, de nombreux créateurs comme Salome Gautard, Laurent Kapelski, ou Christophe-Alexandre Docquin se sont spécialisés dans les robes de mariée sur mesure.
Discrets sur leurs tarifs, il faut compter une moyenne de 1500 € pour une robe sur mesure ou demi mesure. Certes, c’est un budget, mais pour une pièce unique, celui-ci reste raisonnable grâce à l’absence d’intermédiaires entre le créateur et la cliente. L’avantage est que la robe est non seulement adaptée au style et à la morphologie de la mariée, mais aussi que les matières proposées sont souvent de meilleure qualité que celles utilisées dans les boutiques traditionnelles.
Une robe de mariée en destockage
Les robes de créateurs mettent des étoiles plein les yeux des prétendantes à l’autel. Leurs prix leur donnent plutôt des sueurs froides ! Mais comme tous commerçants, les spécialistes du mariage ont besoin d’évacuer une partie de leur stock régulièrement. Si des sites comme dressing-club.com, outletdesmariees.com ou marieesdefrance.fr se font ainsi le relais outlet de plusieurs marques, certains créateurs ont préféré ouvrir leur propres boutique de destockage. C’est le cas notamment de Cymbelline, qui a un magasin de stock à Nemours en Seine-et-Marne, ou le couturier Max Chamoul qui écoule ses modèles d’exposition, de défilés et autres prototypes à des tarifs allant jusqu’à -70%.
Une robe de mariée en location
Ce n’est pas parce qu’elles se marient que les femmes sont moins sensibles aux travers de la fast fashion et ses conséquences. Certaines refusent de limiter la vie de ce vêtement si particulier à quelques heures seulement. Pour autant, elles ne sont pas prêtes à sacrifier leur style. Ainsi sont-elles de plus en plus nombreuses à se tourner vers la location. Acheter une robe, la porter, et lui offrir une seconde vie en la mettant à disposition sur des sites comme zilok.com ou plus simplement le très célèbre bon coin, telle est la possibilité qui s’offre à celles qui ont néanmoins envie de conserver ce symbole si fort du plus beau jour de leur vie.
Pour celles qui ont un budget plus limité, plus d’exigences ou sont moins attachées à garder leur robe après le jour J, direction les loueurs professionnels. Sur dreamdresslocation.com, grainedecoton.com ou encore mabonneamie.com, elles seront accompagnées comme en magasin pour des robes griffées qui leur coûteront moitié moins qu’à l’achat. Sur mycouturecorner.com, c’est même encore moins cher, puisqu’avec un budget moyen de 200 € elles peuvent prétendre à une jolie robe longue. C’est encore bien moins cher pour une robe courte.
Une robe de mariée d’occasion
Budget réduit ou conscience verte, les futures mariées sont de plus en plus ouvertes à l’idée d’acheter leur robe d’occasion. Et même, de la revendre. Pour cela, il y a bien sûr, les dépôts ventes physiques ou virtuels. Parmi eux, certains ont fait de la robe de mariée leur spécialité. C’est le cas entre autres de dressing-club.fr, robedunjour.fr ou encore occasion-du-mariage.com. Au prix d’un modèle bas de gamme, les futures mariées pourront s’offrir une robe de créateur, avec en prime, l’accompagnement et les conseils avisés de vendeuses spécialisées.
Une robe de mariée à petit prix
Il n’y a pas si longtemps, les robes de mariées ne se trouvaient que dans des boutiques dédiées, fastueuses, véritables cocons où les futures mariées étaient choyées. Depuis quelques années, les robes meringues laissent place à des robes plus simples, plus courtes, souvent destinées aux remariages ou aux mariages civils. Les enseignes de prêt-à-porter y ont vu l’opportunité de s’immiscer sur ce marché. N’hésitant pas à lancer des collections mariage, voire à s’associer avec des créateurs de renom.
On pense biensûr à Tati, qui se rapproche, fast en moins, des distributeurs historiques, mais récemment de sérieux concurrents sont à prendre en compte. Naf-Naf, Asos, Topshop, Molly Bracken ou encore Monoprix, qui n’a pas hésité à collaborer avec Lorafolk ou Alexis Mabille, font désormais partie des options possibles. Même hors soldes, les prix n’ont plus rien à voir avec ceux pratiqués sur le circuit traditionnel. Démarrant en-dessous de 100 €, ils s’envolent rarement au-dessus de 500 €. Et pour celles qui craindraient par ce biais d’ajouter de l’eau au moulin de la fast fashion, H&M a même pensé à une robe de mariée en matière recyclée, actuellement soldée à 120 €.
Février 2018