La pisciculture consiste à élever du poisson, qui se trouve captif mais dans son élément naturel, au moyen de bassins fermés par des filets qui bloquent les poissons. Problème, la pisciculture pose des questions d’environnement car les poissons sont sélectionnés, nourris, contrôlés et soignés avec divers produits qui ne doivent pas être mélangés aux milieux naturels. Les poissons eux-mêmes ne doivent pas se mélanger aux poissons sauvages car il y a des risques de prédation, de déséquilibre écologique, voire de disparition de l’espèce sauvage.
Aussi il a été imaginé de faire des bassins, non plus sous forme de filets immergés, mais de membranes souples et « étanches » qui bloquent les échanges entre l’eau du milieu naturel et l’eau de mer. D’une capacité de plusieurs dizaines de milliers de m3, elles doivent être particulièrement solides pour résister aux énormes forces en présence.
Serge Ferrari travaille depuis près de 7 ans à leur mise au point, avec une forte action en R&D pour optimiser la composition des membranes piscicoles et leur donner la composition souhaitée et les qualités requises : durabilité, solidité, souplesse, étanchéité, non toxicité, nettoyage facile, résistance aux vagues, au sel, au soleil etc.
Un nouveau type d’installation « fermée » vient d’être mise en service dans un fjord près de Skutvik en Norvège.
Source: https://www.lessor38.fr – 05/11/18