Des cultivateurs du Vermont aux États-Unis ont conclu une entente d’exclusivité avec la coopérative québécoise Monark pour lui fournir de l’asclépiade, connue aussi sous le nom de soie d’Amérique, destinée à son usine de transformation située à Saint-Tite. Monark s’engage ainsi à acheter leurs récoltes pour produire une fibre textile. La coopérative leur permet aussi d’avoir les semences à meilleur prix. De plus les cultivateurs américains ont droit à un coup de pouce : une subvention du gouvernement, qui vise à soutenir le papillon monarque et les insectes pollinisateurs qui sont essentiels à l’agriculture. Pour l’agronome et professeure à l’Université du Vermont Heather Darby, c’est « un exemple phénoménal » de travail conjoint entre les agriculteurs et les pollinisateurs. Elle estime que la culture d’asclépiade est une solution où tout le monde gagne: les agriculteurs, la nature et l’économie. Il ne reste qu’à attendre que cette culture soit connue dans le reste du pays, selon elle.
Source: ici.radiocanada.ca – 28/06/2016