Le tétranyque des ajoncs est une espèce d’acarien qui se nourrit des plantes et est généralement considérée comme un ravageur de cultures; il est moins connu pour sa capacité à filer de la soie de diamètre nanométrique et de module de Young élevé.
Dans une étude publiée dans Scientific Reports , une équipe de scientifiques de la Werstern Univeristy canadienne partage ses dernières découvertes sur cette nanofibre, qui serait deux fois plus solide que la soie d’araignée et 400 fois plus fine. Incroyablement, sur une base gramme pour gramme, la soie des acariens des ajoncs a une résistance à la traction jusqu’à quatre fois plus élevée que l’acier. Toutes ces propriétés étonnantes ouvrent la porte à d’innombrables applications en tant que nanomatériau.
Les chaînes protéiques de la soie de l’acarien créent des nanofibres qui peuvent être converties en nouvelles bio-nanoparticules à l’aide de technologies spécifiques avancées. Comme ces nouveaux nanomatériaux sont biocompatibles, biodégradables et non toxiques, le potentiel d’utilisation dans divers secteurs est grand. Le potentiel de cytocompatibilité démontré par cette étude, associé à la perspective de la production de soie recombinante, ouvre une nouvelle voie pour l’application biomédicale de cette soie peu connue.
Les scientifiques cherchent maintenant le moyen de fabriquer le nouveau nano-matériau à faible coût et à grande échelle.
Source: https://news.westernu.ca/– 26/01/21