Selon le magazine Ecotextile News, de grandes quantités de produits chimiques de base utilisés dans l’industrie textile sont contaminés par des substances potentiellement dangereuses telles que les APEO (Alkylphenol ethoxylates ), les phtalates, le chlorobenzène, le toluène et d’autres produits chimiques -soumis à des restrictions – qui aboutissent généralement dans les eaux usées.
Ce seraient les conclusions d’une nouvelle étude commandée par une grande marque de vêtements mondiale, qui montrerait à quel point des produits chimiques couramment utilisés tels que les sels, le carbonate de sodium, les acides organiques et inorganiques, le peroxyde et la soude caustique , et des sous-produits d’autres industries, peuvent être mélangés avec des substances potentiellement dangereuses.
Bien que la sécurité des colorants, pigments et produits auxiliaires textiles spécialisés soit à l’étude depuis le lancement de la campagne «Detox» de Greenpeace, il semble maintenant qu’une des principales causes de la pollution des textiles ait été négligée.
Négociés sur le marché libre par les revendeurs et souvent reconditionnés sous différentes appellations commerciales, ces produits chimiques en vrac sont souvent achetés sur la base du prix uniquement. Le prix étant directement lié à la pureté du produit.
Ces informations faisant état d’une nouvelle grande source potentielle de contaminants dangereux dans les eaux usées textiles devraient interpeller de nombreuses marques et détaillants de vêtements. D’autre part, l’identification du problème pourrait également aider le secteur du textile à identifier la source inconnue de contaminants des eaux usées qui déconcerte l’industrie depuis de nombreuses années.
La mise au point d’un nouvel outil de dépistage des produits chimiques de base est déjà un résultat positif de cette recherche, qui vise à aider les usines de textile à prendre des décisions plus éclairées sur le type de produits qu’elles s’approvisionnent. Cependant, ce que cela signifie pour les coûts de la chaîne d’approvisionnement reste un autre problème.
Source: https://www.ecotextile.com – 22/10/18