Des chercheurs en biomatériaux de l’Université Laval au Canada et leurs collaborateurs tunisiens ont mis au point un textile qui réduit le risque d’infections fongiques associées au port de vêtements. Ces chercheurs, rattachés au Département de génie des mines, de la métallurgie et des matériaux et au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval, présentent les détails de leurs travaux dans un article publié par la revue Biointerphases.
En bref, leur approche consiste à extraire un composé antifongique contenu dans le curcuma et à le fixer chimiquement aux fibres du coton. Pour y arriver, les chercheurs ont recours à une interface composée de polydopamine.
L’objectif de ce projet était de créer un textile pour les chaussettes des militaires et des travailleurs en particulier. Les tests menés par les chercheurs ont révélé que l’ajout de cette couche de polydopamine ne modifie pas les propriétés mécaniques ou thermiques du coton.
L’ajout de la polydopamine permet d’augmenter de six fois l’adsorption de la molécule antifongique par les fibres du coton. Les expériences réalisées sur trois espèces de champignons causant des mycoses cutanées ont montré que leur croissance pouvait être réduite jusqu’à huit fois par ce coton.
Source: https://nouvelles.ulaval.ca/ – 09/09/2020