Julia Daviy est une créatrice de mode à la pointe de la technologie. Elle crée des vêtements imprimés en 3D à la fois fonctionnels et à la mode, dans une optique de durabilité et de production éthique. Avec des motifs allant de la dentelle au cuir, Daviy crée des vêtements à la fois recyclables et classiques.
Daviy est également cofondateur de l’Institut de l’économie verte d’Europe de l’Est et siège au conseil d’administration d’autres organisations dans le domaine des technologies propres. Son intérêt pour la lutte contre le changement climatique et la réduction de l’impact de la mode sur l’environnement l’a amenée à étudier les technologies d’impression 3D afin de réduire la pollution chimique, la consommation d’énergie, le gaspillage et l’exploitation des animaux dans l’industrie de la mode.
Sa collection de vêtements imprimés en 3D, The Liberation Collection, a été présentée pour la première fois à l’occasion de la dernière Fashion Week 2018 à New York. C’est la première collection de ce type aux États-Unis.
Son costume Pure Nature par exemple est composé d’un haut blanc et une jupe blanche et verte fluo, présentant un motif organique largement utilisé en architecture (dit motif de Voronoï). Le costume est ultra flexible. Sa doublure est fabriquée à partir de tissu écologique de qualité supérieure fabriqué à partir de filets de pêche recyclés.
De nombreuses pièces de la collection de Julia sont inspirées du corail et d’autres textures marines, que le processus d’impression 3D lui permet de reproduire d’une manière qui n’est pas réalisable avec les techniques vestimentaires traditionnelles. S’inspirant d’exosquelettes d’oursins, Julia Daviy a créé une robe classique de prêt-à-porter avec des pois en 3 dimensions.
La technologie d’impression 3D a évolué rapidement ces dernières années, passant de quelque chose d’extrêmement coûteux et long à beaucoup plus accessible. Même si les imprimantes grand format utilisées par Daviy restent très coûteuses et qu’il faut beaucoup de temps pour créer un vêtement complet, elle estime que les problèmes de temps et de coûts continueront à être améliorés et que l’impression 3D deviendra une forme viable pour la production de vêtements.
Source: https://breakawaydaily.com– 01/2019
Credit Photo: Olya Helga